1. |
Mes Cartes
03:16
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A force de suivre les courants, Croire au doux chant des goélands. J’ai fini par brûler mes ailes,
A me promener sans ombrelles
A tant ramer dans les torrents, me disperser aux quatre vents. Je suis tombée de ma nacelle J’en ai perdu le goût du sel
Si je mets carte sur table,
Les baobabs m’écorchent vive
Chanter à gorge déployée, laisser les arbres défiler...
Et sur la peau de mes amants J’aurais voulu me réchauffer
Si je mets carte sur table,
les bagues au doigt m’écorchent vive.
Laisser les pleurs aux voies lactées, les enjôleurs là sur le quai,
et mes humeurs voguer, voguer
Si je m’écarte du sable,
les vagues au large encore m’enivrent.
Un souffle d'air impalpable, mon baobab que je revive!
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2. |
Démodée
03:34
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J’avoue j’ai des maux, des maux démodés
J’avoue j’ai des maux, des maux démodés
J’ai des vieux démons, à faire des OD
Des monticules de vieux dossiers
Et j’en suis déso, déso désoléé, Tellement je suis désorientée
C’est tout ce que j’ai, j’ai ce que je joue,
Je joue toujours tout ce que j’ai
Mais vous je ne sais plus qui c’est
C’est délirant, j’ai mélangé De vous aimer bien plus que tout,
J’avoue c’est tellement démodé
Eux deux dans la ronde, Ils se font des très
Des trésors, très organisés
Ce sont de vrais pros,
Qui font des projets
Et moi j’ai des mots démodés.
Moi et vous dansons Chantons nos émois Vous et moi aimons la chanson
Je veux vous garder,
Au chaud près de moi
Tout en démontant la maison
Je veux vous garder, Au chaud près de moi Mais sans enfiler les chaussons
Je veux déborder,
Dévorer des bouts
J’avoue je veux vous dévorer Dévouée à vous, vouée au néant,
Néanmoins je veux vous aimer
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3. |
Un nuage passe
03:48
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Il y a comme un nuage qui passe devant tes yeux qui te donne cet air grave qui te rend silencieux
Vers quel horizon t'envoles tu alors ? Quelle parole interdite se refuse à sortir Quel sentiment s'empare de ton corps Que pourrais je dire ?
Ton visage questionne mais ta bouche ne formule. Tu soupires, frissonnes je bascule
J'en sais pas beaucoup plus que toi
qui suis-je pour te faire avancer
le le vide à combler que tu crois posséder n'est peut-être, qu'un manque à gagner
T'es dans mon paysage depuis ta nuit des temps
tu traînes dans me parages dans tous nos jeux d'enfants
Je plane et tu voyages depuis que nous sommes grands tu cherches dans les mirages
J'en sais pas beaucoup plus que toi qui suis-je pour te faire avancer
le le vide à combler que tu crois posséder n'est peut-être, qu'un manque à gagner. J'en sais pas beaucoup plus que toi qui suis-je pour te faire évoluer. Le vide à combler que tu crois posséder n'est peut-être, qu'un manque à gagner
Les rendez vous sont rares, mais l'alcool aidant
tu voudrais tout savoir, les taboux des parents
Tu sais frangin parfois j'aurais tan préféré qu'on tente un tantinet de m'en préserver
J'en sais pas beaucoup plus que toi j'en sais trop pour évoluer évoluer
le vide à combler que tu crois posséder n'est peut-être....
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4. |
Planète foutue planète
04:49
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Si près du but, de l’évidence
On précipita la cadence
Si proche du bord, amor à mort
Nous voilà face au précipice
Cette planète qui nous fait de l’ombre
On voulait pas voir que le sens de nos deux chemins divergeait
On s’ carpediemait sous silence
La terre sous nos pieds s’écroulait
Cette planète qui nous fait de l’ombre
Me voilà face à toi
Moi je ne fais que ça
Lalalala
Me voilà face à toi
Prends moi dans tes bras
J’ai pas vu le temps passer
J’ai pas vu le temps filer entre mes doigts
J’ai pas su l’aimer comme il se doit
J’ai pas vu la vie glisser entre mes doigts de pieds
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5. |
Somnambule
03:18
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Ou vas-tu mon garçon
Au milieu de la nuit
Tu as les yeux tous ronds,
déambule endormi
Que traversent tes songes, pour éveiller ton corps Qui te prend par la main ?
De ta chambre tu longes le mur et tu sors
Somnambule funambule Inconscient et léger Ta maman incrédule voudrait t’accompagner
Tu franchis la maison je te suis dans la rue
Ou vas-tu petit prince des ombres voyageuses
Pas un chat pas un son j’ai si peur ou vas-tu
Sous la lune souples et minces elles t’observent curieuses Je t’empêche de tomber
Les pieds nus sur la terre
tu flottes sur le trottoir
Que vois-tu en chemin ?
Je n’ose te réveiller de ton rêve ou cauch’mar
Somnambule funambule faut-il te réveiller Avant que tu bascules dans un monde à côté
Ou vas-tu je suis là juste à côté de toi
Ouvrant si grand mes bras pour te prendre avec moi Mon enfant si fragile mon souffle d’innocence Est-ce vers la lumière
Que ton âme docile comme un pantin s’élance Somnambule funambule il est l’heure de rentrer
De sortir de la bulle ou tu valses léger
Au lever du soleil, si rien ne c était passé tu sors de ton sommeil
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Camille Feist Paris, France
À l’image de nos vies, les chansons de Camille Feist se colorent toujours de tristesse et de joie, de sourires et de
larmes.
Ces chansons à t’aime parlent de nous en nous parlant de Camille, la souffrance n’est jamais loin des ivresses de l’amour, un rire en coin venant chaque fois tempérer les compositions les plus graves.
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